Cinquième Colonne

Le Figaro rapporte dans deux articles différents que Caroline Fourest est maintenant proche d'Arthur, elle est même "devenue une amie" (voir capture d'écran de l'article ci-dessous).

On peut s'étonner qu'une prétendue féministe se rapproche ainsi d'un agresseur sexuel multi-récidiviste (voir les nombreuses vidéos circulant sur le net où l'on voit Arthur tripoter des femmes ou les embrasser sur la bouche sans leur consentement, lorsqu'il était animateur du jeu A prendre ou à laisser).

Un récent papier d'Anne Fulda dans Le Figaro confirme cette proximité entre Arthur et Caroline Fourest, mais aussi Fiammetta Venner et Sophia Aram:

Source:  Article Le Figaro

Le féminisme à géométrie très variable de Caroline Fourest n'est pas nouveau, mais il peut trouver dans ce cas 2 explications.

Tout d'abord à propos du conflit israélo-palestinien, Arthur et Fourest ont en commun un militantisme pro-israélien non dissimulé.

Ensuite, tous deux sont très proches de Dominique Romano, un producteur qui a servi comme volontaire dans l'armée israélienne. Romano est l'un des producteurs du film de Fourest "Soeurs d'Armes". La famille Romano (via leur société Délice Movies) se partage également les parts de la société REIA avec Fiammetta Venner.

Dominique Romano a affirmé dans Actualité Juive qu'Arthur est son meilleur ami:

Tout cela explique probablement pourquoi je n'ai pas trouvé la moindre condamnation ou même évocation par Caroline Fourest des multiples agressions sexuelles commises par Arthur, ni de ses remarques sexistes répétées envers des candidates de son jeu, qui sont pourtant avérées car filmées.

La carrière politique tumultueuse de Rachel Khan a commencé à Tours au sein du parti écologiste EELV. Elle a même été candidate Les Verts aux élections cantonales de 2004, dans le canton de TOURS-Nord-Est.

Puis elle rallie le Parti Socialiste et devient conseillère au cabinet de Jean-Paul Huchon.

Elle soutient François Hollande à l'élection présidentielle de 2012:

Elle soutient aussi Anne Hidalgo à Paris aux élections municipales de 2020:

Puis elle se rallie au macronisme, rejoignant la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron aux présidentielles de 2022:

Aujourd'hui, elle s'estime "trahie" par le macronisme, et est devenue intervenante régulière dans des médias très à droite, notamment CNews et i24 news.

Ce parcours opportuniste fait de trahisons et de droitisation n'est pas sans rappeler celui d'Amine El-Khatmi, qui est lui aussi passé par le PS, EELV, et le macronisme, pour finir toutologue sur CNews.

Dans un discours adressé aux français résidant en Israël, la députée Caroline Yadan vient de confirmer l'existence d'un lobby pro-Israël au sein du pouvoir politique et des médias français. Elle a même nommé ses principaux représentants: Aurore Bergé, Sylvain Maillard, Mathieu Lefèvre, Raphaël Enthoven, Caroline Fourest, Sophia Aram.

Alors qu'une Commission d'enquête parlementaire sur "l'entrisme islamiste" a été annoncée, d'aucuns s'étonnent qu'aucune enquête n'a été prévue concernant "l'entrisme" assumé par Caroline Yadan, dont on connaît même les acteurs puisqu'elle les a ouvertement nommés.  

Source vidéo sur ce lien:

Caroline Yadan nomme les lobbyistes pro-Israël 

Dans un article publié dans Libération le 6 mai 2025 (voir ci-dessus), le doctorant Denis Carlier affirme que le mot islamophobie a été utilisé dès le 11 mai 1895 dans le quotidien français Le Journal, dans une chronique consacrée aux réactions à un projet de mosquée à Paris.

Le mot serait donc encore plus ancien que ses utilisations avérées par Alain Quellien, Maurice Delafosse et Paul Party dans les années 1910s. 

On est de plus en plus loin d'une création du mot par les "mollahs iraniens en 1979" ou par les "Frères musulmans", comme certains éditocrates l'ont affirmé.

Sophia Aram vient de publier une chronique dans Le Parisien, intitulée «Islamophobie»: le choix des mots. Elle y tente de discréditer l'usage du mot islamophobie, en affirmant plusieurs contre-vérités. Elle écrit notamment que l'ayatollah Khomeiny, les frères Kouachi et l'assassin de Samuel Paty (Abdoullakh Anzorov) ont utilisé le mot «islamophobe».

Elle ne fournit aucune source pour le démontrer, et il n'existe aucune trace de ce mot dans les discours de Khomeiny ni dans sa «fatwa», ni dans les messages d'Anzorov ou des frères Kouachi (qui parlent de «venger le Prophète» et non d'«islamophobie»).

L'avantage du format de ces «chroniques» (que ce soit dans un journal ou à la radio), c'est que Sophia Aram peut y raconter n'importe quoi sans aucun contradicteur.

Ces intox s'ajoutent à celles propagées par Caroline Fourest sur l'origine du mot (les fameux «mollahs iraniens»), qui ont pour clair objectif de discréditer l'usage du terme.

Frédéric Encel s'adressant à ses camarades du TAGAR en 1992

Frédéric Encel est bien un ancien militant du TAGAR, branche étudiante du BETAR, mouvement d'extrême-droite pro-israélien. Cela a été confirmé notamment par son ami de jeunesse Pierre Lurçat dans un article publié sur le site Tribune Juive.

Lurçat affirme qu'ils ont défilé ensemble avec le drapeau israélien dans les rues de Paris, et qu'ils ont notamment sifflé Robert Badinter au Vel d'Hiv. Voici un extrait de son papier:

Source: https://www.tribunejuive.info/2023/01/13/pierre-lurcat-reponse-a-frederic-encel-qui-accuse-israel-detre-une-voyoucratie-et-au-crif-qui-cautionne-ses-propos/

Frédéric Encel est également un proche du mouvement Loubavitch. On le voit ici avec Haïm Nisenbaum, porte-parole du Beth Loubavitch:

Le 12 janvier 2025, Philippe Val était l'invité de Frédéric Haziza sur Radio J, pour son émission "Les Enfants de la République".

Il y a attaqué ses cibles habituelles (Pascal Boniface, LFI, Jean-Luc Mélenchon, Daniel Schneidermann...) et bien sûr défendu Israël.

Il a également sombré dans le racisme en affirmant:

« Tous les musulmans ne sont bien entendus pas des terroristes mais en revanche tous les terroristes sont musulmans. L’islam doit se poser des questions sur la façon dont l’islamisme se développe en son sein. Quand une religion voit proliférer à l’intérieur de sa communauté des gens qui deviennent dangereux pour les autres, elle doit se poser des questions »

Source vidéo : https://x.com/frhaz/status/1878324621885493292

Comme beaucoup l'ont fait remarqué, c'est bien sûr faux, il y a de nombreux terroristes non musulmans. Difficile de ne pas voir du racisme dans ce mensonge. Ce serait comme affirmer "tous les escrocs sont juifs", c'est clairement un mensonge à visée antisémite.

Rappelons que Philippe Val a été patron de Charlie Hebdo pendant de nombreuses années, et qu'il écrit désormais occasionnellement dans le magazine Franc-Tireur.

Le journal Franc-Tireur vient de publier un article intitulé "Tsedek! Juifs mais pas trop", signé par Yann Barte. L'article reproche à cette association de juifs anti-sionistes d'être un peu trop anti-Israël.

Mais que signifie ce titre "juifs mais pas trop"?

Les membres de Tsedek ne seraient pas suffisamment juifs?

Qu'est-ce qu'être suffisamment ou trop juif pour Franc-Tireur?

M à J 7/3/2025:

La signature de Yann Barte a été supprimée de l'article. Parce que c'était gênant d'avoir son nom associé à un titre antisémite? 

Pour rappel, voici quelques contributeurs au journal Franc-Tireur:

Simone Rodan-Benzaquen, l'une des dirigeantes du lobby pro-Israël AJC France,

Rachel Khan, adepte des tee-shirts de l'armée israélienne,

Julien Bahloul, ancien porte-parole de Tsahal...

L'équipe de Franc-Tireur, avec ses patrons Caroline Fourest et Raphaël Enthoven

Suite aux derniers mensonges de Caroline Fourest, voici la réponse que Natasha Polony a postée sur X le 4 novembre 2024:

                                                    Chère Caroline Fourest,  

Permettez-moi de rectifier certains éléments de votre message. Je me suis toujours gardée de vous répondre à chaque fois que vous diffamiez Marianne mais je m’y vois forcée puisque le journaliste dont vous parlez n’est plus là pour défendre son honneur (même si sa plainte pour diffamation court toujours).  

Premier point, je vous rappelle que vous n’avez pas « quitté Marianne » parce que vous auriez été injustement traitée par le journal et sa rédaction. Vous vous êtes vu proposer par CMI la direction clef en main d’un projet, Franc-Tireur, qui avait été conçu et cherchait une incarnation, direction que vous avez d’abord refusée en expliquant sur Twitter que vous étiez occupée à « refonder la gauche » et ne pouviez diriger un « journal macroniste ». Mais vous avez insisté auprès du groupe CMI pour garder votre chronique dans Marianne et il a été très compliqué de vous faire comprendre que cela pouvait créer de la confusion pour les lecteurs.  

Avant cela, vous étiez donc intervenue pour empêcher la parution d’un article. Vous étiez alors chroniqueuse extérieure à Marianne, mais surtout membre du Conseil de surveillance du groupe CMI, sa maison mère. Vous m’avez appelée pour m’alerter sur l’enquête de Gabriel Libert, m’expliquant qu’il faisait selon vous fausse route en racontant que Thomas Nlend était un ancien de chez Soral et que nous allions « nous ridiculiser », mais sans me dire que vous prépariez un livre avec lui. Et sans tenir compte de mes alertes sur le fait qu’en tant que membre du Conseil de surveillance, vous ne pouviez intervenir sur le contenu d’un article. Vous m’avez fait valoir que Thomas Nlend était infiltré et qu’un policier travaillant désormais à la Cour pénale internationale pouvait s’en porter garant. Je vous ai demandé son numéro de téléphone et Gabriel Libert l’a appelé, tout cela à quelques minutes du bouclage du journal. Nous avons donc été obligés d’intégrer dans l’article l’idée que Thomas Nlend était « selon une source policière » infiltré auprès de la mouvance soralienne.

Cependant, Gabriel Libert, intrigué, a fait son travail de journaliste et vérifié l’identité de cette source policière. Il a d’abord, pour cela, appelé la Cour pénale internationale. L’aviez-vous fait ? Saviez-vous, à ce moment-là, que tout ce que vous m’aviez raconté était faux ? Ou bien aviez-vous cru les récits qui vous avaient été servis par Thomas Nlend ? Par une enquête d’une qualité impressionnante, Gabriel Libert a mis au jour l’identité de cet étonnant « policier ». Il s’agissait de Noël Dubus, mythomane, escroc et barbouze, mais certainement pas policier, auquel nous avons donc consacré plusieurs articles dans Marianne.  

Gabriel Libert n’est plus de ce monde, hélas. Mais je ne laisserai pas dire que ce journaliste formidable, qui est à l’origine des révélations sur le fond Marianne, avait mal fait son travail car nous savons, vous et moi, que c’est faux. Quant à la Société des rédacteurs de Marianne, elle s’est seulement émue des pressions contre un des siens et d’un récit procédant à un étonnant renversement accusatoire, et, fort heureusement, le groupe CMI a toujours arbitré dans le sens de la liberté journalistique.  

Confraternellement,  

Natacha Polony

Le 26 octobre 2024, Fayçal Jelil (adhérent revendiqué du Printemps Républicain) a publié le tweet ci-dessus en réaction à un article évoquant le racisme subi par les musulmans en Europe.

Après avoir cité l'écrivain réactionnaire Sylvain Tesson, il écrit:

"Franchement, à partir du moment où vous respectez les valeurs et les principes du lieu où vous résidez, il n'y a aucune difficulté à vivre n'importe où dans le monde. Simple et efficace."

En d'autres termes, si des musulmans se plaignent de subir des actes et des discriminations racistes, c'est de leur faute. 

Tout d'abord, comment sait-il que les musulmans interrogés dans l'enquête qui disent subir le racisme "ne respectent pas les valeurs et principes" européens? 

Ses tweets suivants suggèrent qu'il pense aux musulmanes qui portent le voile. Cela rappelle le discours sexiste qui voudrait que les femmes portant des tenues légères l'ont bien cherché si elles sont victimes d'agressions sexuelles. De la même façon, les femmes qui portent le voile l'auraient bien cherché si elles sont victimes d'actes racistes.

Faycal Jelil a parfaitement acquis l'idéologie nauséabonde du Printemps Républicain: pointer du doigt les victimes du racisme plutôt que les auteurs d'actes racistes.

Est-ce que Faycal Jelil tiendrait le même discours pour les autres communautés?

Est-ce que selon lui les juifs qui sont victimes d'antisémitisme, c'est parce qu'ils ne respectent pas les valeurs et les principes du pays où ils résident?

Se rend-il compte qu'il utilise le même argument que les antisémites?