Natacha Polony répond aux mensonges de Caroline Fourest
Suite aux derniers mensonges de Caroline Fourest, voici la réponse que Natasha Polony a postée sur X le 4 novembre 2024:
Chère Caroline Fourest,
Permettez-moi de rectifier certains éléments de votre message. Je me suis toujours gardée de vous répondre à chaque fois que vous diffamiez Marianne mais je m’y vois forcée puisque le journaliste dont vous parlez n’est plus là pour défendre son honneur (même si sa plainte pour diffamation court toujours).
Premier point, je vous rappelle que vous n’avez pas « quitté Marianne » parce que vous auriez été injustement traitée par le journal et sa rédaction. Vous vous êtes vu proposer par CMI la direction clef en main d’un projet, Franc-Tireur, qui avait été conçu et cherchait une incarnation, direction que vous avez d’abord refusée en expliquant sur Twitter que vous étiez occupée à « refonder la gauche » et ne pouviez diriger un « journal macroniste ». Mais vous avez insisté auprès du groupe CMI pour garder votre chronique dans Marianne et il a été très compliqué de vous faire comprendre que cela pouvait créer de la confusion pour les lecteurs.
Avant cela, vous étiez donc intervenue pour empêcher la parution d’un article. Vous étiez alors chroniqueuse extérieure à Marianne, mais surtout membre du Conseil de surveillance du groupe CMI, sa maison mère. Vous m’avez appelée pour m’alerter sur l’enquête de Gabriel Libert, m’expliquant qu’il faisait selon vous fausse route en racontant que Thomas Nlend était un ancien de chez Soral et que nous allions « nous ridiculiser », mais sans me dire que vous prépariez un livre avec lui. Et sans tenir compte de mes alertes sur le fait qu’en tant que membre du Conseil de surveillance, vous ne pouviez intervenir sur le contenu d’un article. Vous m’avez fait valoir que Thomas Nlend était infiltré et qu’un policier travaillant désormais à la Cour pénale internationale pouvait s’en porter garant. Je vous ai demandé son numéro de téléphone et Gabriel Libert l’a appelé, tout cela à quelques minutes du bouclage du journal. Nous avons donc été obligés d’intégrer dans l’article l’idée que Thomas Nlend était « selon une source policière » infiltré auprès de la mouvance soralienne.
Cependant, Gabriel Libert, intrigué, a fait son travail de journaliste et vérifié l’identité de cette source policière. Il a d’abord, pour cela, appelé la Cour pénale internationale. L’aviez-vous fait ? Saviez-vous, à ce moment-là, que tout ce que vous m’aviez raconté était faux ? Ou bien aviez-vous cru les récits qui vous avaient été servis par Thomas Nlend ? Par une enquête d’une qualité impressionnante, Gabriel Libert a mis au jour l’identité de cet étonnant « policier ». Il s’agissait de Noël Dubus, mythomane, escroc et barbouze, mais certainement pas policier, auquel nous avons donc consacré plusieurs articles dans Marianne.
Gabriel Libert n’est plus de ce monde, hélas. Mais je ne laisserai pas dire que ce journaliste formidable, qui est à l’origine des révélations sur le fond Marianne, avait mal fait son travail car nous savons, vous et moi, que c’est faux. Quant à la Société des rédacteurs de Marianne, elle s’est seulement émue des pressions contre un des siens et d’un récit procédant à un étonnant renversement accusatoire, et, fort heureusement, le groupe CMI a toujours arbitré dans le sens de la liberté journalistique.
Confraternellement,
Natacha Polony