La LICRA promeut la militante proche du FN Chantal Delsol

#LICRAGATE épisode 72...

A peine sortie de l'affaire Mohamed Sifaoui (qui vient de démissionner de la LICRA en accusant l'association prétendue antiraciste de racisme anti-maghrébins, la LICRA est épinglée par l'association Mémorial 98 (lire ci-dessous) pour avoir publié un article de la militante proche du FN Chantal Delsol.

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(ligne tronquée) - copie à la LICRA dont j'attends les criailleries, d'un coeur serein

[Béla Val]

la LICRA n'en est pas à sa première turpitude, sur le terrain arabo-musulman...

En avril 1995 à Courbevoie trois nazillons, porteurs de faux uniformes de policiers (et chez lesquels on avait trouvé portrait d'Hitler etc. etc.) avaient agressé une femme algérienne enceinte à Courbevoie ; deux d'entre eux s'étaient avérés être employés à la Bibliothèque Nationale. Avec la complicité de la hiérarchie-maison ils avaient repris leur poste dès le lendemain (!) mais il y avait eu un "hic", des employés de l'Etablissement avaient fait savoir qu'ils refusaient de tels collègues. Qu'à cela ne tienne. On ne pouvait leur payer des gardes-du-corps en permanence, on les paya donc... à rester chez eux. Jusque là, rien que de très ordinaire : la République est bonne mère.

Ce qui est moins ordinaire est ce qui suivit : quatorze mois plus tard, en p. 4 d'un bulletin interne de la BN, apparut qu'un nommé Christian G. avait le 10 juin 1996 été PROMU, en Commission Paritaire : ce n'était autre qu'un des intéressés, plus que jamais payé à rester chez lui. Cette fois c'était un peu gros. Un communiqué destiné à signaler ce scandale fut adressé par des camarades (il ne fallait pas compter sur la CGT, ici mouillée jusqu'au cou dns le cadre de la Commission Paritaire) à huit destinataires : 'France-Soir', 'Le Parisien', 'Le Monde', 'Le Canard enchaîné', The New York Times, MRAP, LICRA, Ligue des Droits de l'Homme. On attend encore qu'ils répercutent l'information...

Certes le communiqué, dont je possède la photocopie, avait eu huit destinataires -tous également co-responsables. Mais il est des silences qui pèsent plus lourd que d'autres. Vu que la LICRA, dont le nom apparaisait en contrebas, n'avait pas levé le petit doigt, ne fût-ce que pour poser une question, les sept autres estmèrent que tout était dans l'ordre !



- cod'un coeur serein