Le site du Point vient de publier un article intitulé BDS: pourquoi ce mouvement pro-palestinien fait polémique. Tout au long du texte, l'auteur Baudoin Eschapasse tente par tous les moyens de justifier les mesures d'interdiction et de criminalisation du mouvement. Pour ce faire, il prend soin de ne présenter que les "faits" qui justifieraient cette criminalisation, et d'éviter ceux qui plaident en faveur du mouvement BDS. D'ailleurs Eschapasse ne donne pas du tout la parole à BDS, seul son propre point de vue clairement pro-israélien est présenté.
Eschapasse évite également de prononcer les mots "occupation" et "colonies". Il ne rappelle pas que, si l'inaction continue, les colonies israéliennes auront d'ici quelques années complètement annexé le peu qu'il reste de territoire palestinien en Cisjordanie. Car si l'on peut contester certaines actions BDS, cela reste probablement le dernier moyen de lutter de manière pacifique contre la disparition programmée de la Palestine.
Eschapasse tente également de lier des messages antisémites postés sur les réseaux sociaux à des membres de BDS, sans apporter la moindre preuve de ces liens. Rappelons que la LDJ ou leurs amis n'hésitent pas à publier de faux commentaires sous pseudo pour décrédibiliser les militants pro-palestiniens ou les personnes arabes.
Qui est donc l'auteur de cet article, Baudoin Eschapasse?
En fait, il est membre de la rédaction de Droit de Vivre, le magazine de la LICRA, une association grassement subventionnée qui se présente comme "antiraciste", mais qui est surtout très proche du CRIF, en quelque sorte son bras judiciaire. Le président de la LICRA, Alain Jakubowicz, est d'ailleurs un ancien dirigeant du CRIF, il a longtemps été président du CRIF Rhône-Alpes.
Mais Baudoin Eschapasse omet de mentionner ses liens avec la LICRA, et que cette même LICRA est en procès avec plusieurs militants BDS... Pour la déontologie journalistique, on repassera.