Camp d'été décolonial: Alain Jakubowicz et la LICRA veulent des blancs, des whites, des blancos
Le « camp d’été décolonial », organisé du 25 au 28 août à Reims par Fanny Noël et Sihame Assbague, est destiné d'après son site aux personnes subissant le racisme d'état. Il a déjà suscité l'ire d'une grande partie de la classe politique (du PS au Front National), ainsi que du DILCRA Gilles Clavreul (étonnament silencieux sur les dérapages racistes entraînés par les arrêtés anti-"burkinis").
La LICRA est scandalisée également, en particulier son président Alain Jakubowicz. Avec son sens bien connu de la mesure, il affirme sur son site que ce camp d'été "établit une ségrégation qui n’a rien à envier aux assemblées du Ku Klux Klan"... Bigre, des lynchages racistes seraient-ils prévus?... Les organisatrices ont expliqué l'objectif de ces meetings non-mixtes, qui existent depuis longtemps aux Etats-Unis. Et la LICRA, association soi-disant antiraciste mais où l'on a du mal à trouver des non blancs, est très mal placée pour dénoncer la non mixité.
Le Comite de Direction de la LICRA. Appréciez la grande mixité...
Alain Jakubowicz reproche aussi au camp décolonial de dénoncer le racisme d'état. Car selon Jakubowicz, le "racisme d'état n'existe pas", c'est une "imposture" et une "manipulation"... Vraiment? Les contrôles au faciès n'existeraient pas?... Les discriminations institutionnelles ne seraient qu'un fantasme? Et les propos de ministres sur des "nègres" qui seraient "pour l'esclavage", sur les musulmans qui doivent être "discrets", sur les Roms qui auraient "vocation à rentrer en Roumanie"...etc,etc
Et pour dénigrer encore plus le camp décolonial, la LICRA n'a pas hésité à fabriquer de faux tweets du Ku Klux Klan donnant l'idée qu'il approuverait ce camp décolonial. Apparemment pour la LICRA, tous les moyens sont bons pour le dénigrer, et tant pis pour la décence.