Le 10 octobre 2015, dans l'émission Répliques d'Alain Finkielkraut sur France Culture, Georges Bensoussan a affirmé ceci:
« Aujourd’hui nous sommes en présence d’un autre peuple au sein de la nation française, qui fait régresser un certain nombre de valeurs démocratiques qui nous ont portés. (…). Il n’y aura pas d’intégration tant qu’on ne se sera pas débarrassé de cet antisémitisme atavique qui est tu, comme un secret.
Il se trouve qu’un sociologue algérien, Smaïn Laacher, d’un très grand courage, vient de dire dans le film qui passera sur France 3 : « C’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes, en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère »
Ces propos clairement racistes, qui essentialisent toute une population (les familles arabes) comme biologiquement antisémite, ont logiquement suscité l'indignation, et viennent de faire l'objet d'un rappel à l'ordre du CSA qui considère que les propos de M. Bensoussan « étaient susceptibles d’encourager des propos discriminatoires ».
Mais on a trouvé des personnes, notamment des "intellectuels", pour soutenir les propos indéfendables de Georges Bensoussan. Dans une tribune publiée sur le site Europe-Israël, des personnalités telles que Pierre-André Taguieff, Elisabeth Badinter, Bernard-Henri Levy, Eliette Abecassis, Frédéric Encel, Pascal Bruckner, Haïm Korsia, Gilles-William Goldnadel, Marc Knobel (historien et collaborateur du CRIF), Liliane Kandel (une proche de Caroline Fourest, contributrice à sa revue Prochoix), Richard Prasquier (etc...), ont apporté leur soutien à Georges Bensoussan et à ses propos:
Certains de ces "intellectuels" sont connus pour leur dénonciation de "l'antisémitisme des banlieues". Comme le fait remarquer Pascal Boniface sur Mediapart, comment cette dénonciation peut-elle crédible lorsque ces mêmes "intellectuels" soutiennent eux-mêmes des propos clairement racistes et arabophobes prononcés sur une antenne de radio nationale?