La LDJ a nouveau montré l'impunité dont elle bénéficie en France lors de la fameuse journée "Tel-Aviv-sur-Seine". On y a vu Jean-Claude Nataf, l'un des fondateurs de la LDJ, surveiller l'entrée et discuter régulièrement avec les policiers, comme s'il faisait lui aussi partie de la sécurité.
L'été dernier, lors des heurts entre la LDJ et des manifestants pro-palestiniens, Jean-Claude Nataf a décrit à Libération une certaine proximité entre la police et les membres de la LDJ, souvent formés aux techniques de combat.
Ainsi affirmait-il à Libération :
"Nous n’avons rien contre la police, au contraire. Lors de la manifestation du 13 juillet [2014], on a même travaillé avec elle."
Mais surtout, au niveau politique, il revendique une forme de soutien implicite du Premier ministre. Il a ainsi affirmé:
"De toute façon, avec Valls, on a ce qu'on veut."